Discographie
Dos Fuegos
Hommage à Garcia Lorca
15€ (+ 2€ de frais de port)
Chant : Maria Victoria Morales
Direction artistique, piano, mélodica : Gerardo Di Giusto
Composition, arrangements : Frédéric Denépoux
Guitares : Frédéric Denépoux, Valérie Folco, Sebastian Morales, Antonio Portanet
Violoncelle : Emmanuel Joussemet
Percussions : Christian Paoli
Ingénieur du son : Laurent Compignie, Studio Malambo
Label TAC (Bois-Colombes)
Couleurs Sable
Musiques Sud-américaines
15€ (+ 3€ de frais de port)
Duo Mélodyssée : Frédéric Denépoux et Sylvie Roux
Ingénieurs du son : Olivier Milchberg, Studio Muance
Antony Baizé, Studio La Clé des champs (BAba)
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Versions de Nuit
Guitare solo
15€ (+ 3€ de frais de port)
Guitare, composition : Frédéric Denépoux
Ingénieur du son : Olivier Milchberg, Studio Muance
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François Nicolas, in Guitare Classique, 2001 :
Profondément inspiré par l'ambiance particulière d'une chapelle dans une nuit que l'on peut penser estivale, Frédéric Denépoux nous livre ici un premier disque solo étrangement envoûtant. Un voyage d'une rare poésie nous transporte, au gré des morceaux, dans les nombreux méandres d'une atmosphère captivante comme l'encens, ou désolante comme la fin annoncée d'une nuit que l'on aimerait retenir. Un son rond, superbe, charnel, associé à une dynamique toujours maîtrisée, des changements de timbres judicieux et un phrasé limpide, tous ces éléments se conugent pour rendre l'interprétation remarquable. Que ce soit dans l'Etude 8 de Villa Lobos, dans le Decameron negro de Leo Brouwer ou dans les deux pièces de Toru Takemitsu, le phrasé est toujours juste, sensible, le timbre inventif, le vibrato est expressif et la résonance parfaitement contrôlée. Parmi les interprétations les plus intéressantes, la Valse op.3 de Barrios, jouée tout en douceur dans une atmosphère de fin de nuit un peu moite, et la Bagatelle de William Walton où les différentes voix sont extrêmement bien différenciées. Cet album permet aussi de découvrir deux jolies oeuvres de l'interprète aux mélodies fluides et au rythme parfois syncopé et l'impressionnante multitude sonore d'Emergence de Thierry le Moel, avec ces voix mêlées et sa complecité rythmique. Un regret malgré tout, le caractère du trémomo dans l'Ultimo tremolo de Barrios, qui empêche la tension musicale de progresser quand la mélodie est à la voix supérieure.
Valérie Folco, in Les Cahiers de la Guitare, 2001 :
Frédéric Denépoux, que l'on peut entendre régulièrement en récital au Musée de la Musique à Paris, présente un premier album très réussi : Versions de Nuit dont le titre révèle d'emblée un choix artistique qui privilégie l'intériorité, et nous fait partager un monde intérieur riche et construit - qualités qui appartiennent aux grands interprètes.
Dès la première pièce, Etude XVII de Leo Brouwer, la beauté du climat est là, confirmée au fil des interprétations. Songe Capricorne, de Roland Dyens - dont Frédéric Denépoux a suivi l'enseignement - All in twilight et Equinox de Toru Takemitsu, Bagatelles de William Walton, bénéficient de cette vision intense de "pénombre éclairée" qui les rendent extrêmement lisibles.
Ce mystère, ce charme poétique prennent d'autant plus d'ampleur qu'ils sont servis par une aisance, une fluidité qui ont l'élégance de paraître naturelles, jamais ostentatoires. La Valse op.3, l'Ultimo Tremolo d'Augustin Barrios et le Decameron Negro de Leo Brouwer retrouvent une justesse de tempo, une évidence musicale, une clarté étonnante de maturité chez un jeune interprètte, surtout dans un premier disque.
Frédéric Denépoux, qui se révèle en outre compositeur (Berceuse pour Manon, Choro), nous offre ici un beau moment dont les choix de discrétion, de finesse et de profondeur révèlent la force expressive et lumineuse de la guitare du 20ème siècle : Frédéric Lodéon ne s'y est pas trompé, en présentant récemment un extrait de ce CD dans son émission "Carrefour de l'Odéon " sur France Inter.